Adventice, Adventice… est ce que j’ai une gueule d’adventice ?

Sortons le dictionnaire pour commencer :

Un adventice est un terme botanique, désignant les plantes étrangères à la flore locale, indigène ; dans un territoire donné ou elle est accidentellement introduite et peut s’y installer. Par exemple, une plante invasive qui fait des ravages sur les cultures le datura ou la jussie qui envahit les cours d’eau.

Une mauvaise herbe est un terme de malherbologie, désignant une plante herbacée ou ligneuse qui sera indésirable à l’endroit où elle se trouve. Par exemple, nos jolis bleuets qui viennent concurrencer les céréales ou tout simplement la sétaire dans nos plants de poireau (cf. photo ci-dessus).

D’accord mais la malherbologie dans tout cela ! Il s’agit de la science de la lutte contre les mauvaises herbes… Malher aux cultures !

Et j’oubliais, un adventice est aussi un terme agronomique… qui désigne les herbes indésirables qui poussent au milieu des cultures… bon en fait ce sont des mauvaises herbes !

Moralité, un adventice devient une mauvaise herbe, dès lors qu’il a un impact néfaste sur les cultures. Nous pouvons donc dire qu’Oz désherbe les mauvaises herbes.

Ah j’oubliais, les herbes folles… et bien c’est juste un film d’Alain Resnais et là Oz n’est pas un magicien, il ne bine pas les bobines !

Finalement notre Oz cherche juste à limiter la concurrence avec une production légumière et cette concurrence vous l’appelez comme vous voulez… car ces herbes dans d’autres circonstances peuvent servir ; soit en comblant votre femme, en bouquet ; soit pour d’autres usages (comme le coquelicot et l’ortie).

Ce n’est pas en les coupant que l’on rendra meilleures les mauvaises herbes ! (S. Tesson)

A cela Oz répond que c’est en les binant !

Matthias