Robot Oz, solution de désherbage

Solution de désherbage - Naïo Technologies - Franck Echarde

Un maraîcher fait le bilan après une année d’utilisation

Situé aux portes de la Tourraine, à Saint-Martin-des-Bois, Franck Echard nous reçoit pour faire le bilan de l’acquisition d’Oz, sa solution de désherbage après une année d’utilisation. Il est depuis cinq ans le dirigeant d’une exploitation agricole de presque sept hectares. Dans cette ferme, quarante variétés de légumes se succèdent toute l’année en rotation courte.

Maraîcher n’était pas son premier métier. A 43 ans, après une longue carrière dans l’industrie, il a décidé de quitter son emploi.  « J’ai eu une opportunité à Montoire-sur-le-Loir : j’ai racheté l’exploitation d’une personne qui partait à la retraite et j’ai complètement changé de métier ». Bien lui a en pris puisque l’affaire a rapidement pris de l’importance. « Au bout de deux ans, on a racheté ici, à Saint-Martin-des-Bois, pour nous agrandir ».

Franck a découvert Oz, la solution de désherbage proposée par Naïo Technologies en 2014, lors du SIVAL. Et fin 2015, après avoir longuement étudié la question, la décision a été prise. « J’ai signé au mois de février 2016 et on a été livré en mars ».

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Une décision qui prend tout son sens lorsque l’on connaît la philosophie de travail de Franck. « Notre objectif est de nous diriger doucement vers le bio sans forcément le devenir officiellement », explique-il, « l’idée est de montrer aux gens qu’il est possible de manger autre chose que ce qu’on trouve dans les grandes surfaces ». Et dans cette perspective, réduire  toujours plus l’utilisation des produits phytosanitaires devient un objectif. Mais la nécessité de désherber totalement à la main impliquait des coûts trop importants. Oz répondait à cette double demande : réduire l’utilisation des désherbants chimiques tout en préservant la rentabilité économique de son exploitation. « Je savais qu’avec Oz, je pouvais faire un pas de plus vers le bio ».

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A l’arrivée de l’outil, tout n’a pas été rose. « J’ai tout de même assez rapidement compris que les problèmes venaient du fait que l’on ne savait pas encore le faire fonctionner », tempère-t‑il. En cause, une première partie de saison délicate, avec beaucoup de précipitations qui rendaient le travail dans les champs difficile. « Au début, il bipait tout le temps » se rappelle Franck, « par exemple, on a eu un problème avec une sécurité parce qu’il y a beaucoup de pierres ici : à chaque choc, Oz s’arrêtait ; ou bien les écartements n’étaient pas assez grands ». Ces problèmes ont été résolus par Franck au fur et à mesure que la saison et sa connaissance de l’outil avançaient.

Mais parfois des problèmes plus spécifiques émergeaient… « On a eu des trous de cultures à cause des lièvres qui parfois mangeaient un ou deux légumes ». En l’absence de culture, Oz n’arrive plus à se repérer et s’arrête. La solution a été de mettre des jalons qui simulaient les légumes manquants. « Ici, on a du bambou alors on en a coupé une grosse quantité et on les met quand il y a besoin ».

L’innovation apportée par Oz est importante et les solutions se doivent de l’être aussi. Pour bien le prendre en main, Franck pense qu’il faut compter une année. « En fait, il faut passer au moins une fois sur chaque culture qui ont chacune leur spécificité », indique-t-il, « mais une fois que c’est fait, c’est un outil autonome : on peut partir, il travaille tout seul ».

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Ce qu’il décharge en terme de travail manuel de désherbage, Oz le nécessite donc tout de même en amont. « Il faut préparer le terrain pour l’adapter et ça prend du temps ». Mais le gain à en croire Franck est ensuite impressionnant : « en quatre heures, il abat un travail qu’une personne réaliserait normalement en deux jours ! ». C’est un gain de temps précieux pour réaliser des tâches régulièrement mises de côté mais qui à terme peuvent être encore plus chronophages, comme l’administratif ou le rangement.  Franck apprécie également le  temps gagné à passer en famille : « avant, le dimanche matin, il fallait parfois y aller parce qu’il y avait de l’herbe. Maintenant, vous pouvez le mettre devant la parcelle et il va le faire tout seul ; on finit moins tard le soir aussi ».

Et le pari de se diriger vers 0% de désherbants chimiques avec Oz est en passe d’être réussi. « Depuis qu’on l’a acheté, on n’a plus passé de chimique du tout : même le navet qui demande normalement beaucoup de travail a été entièrement désherbé avec Oz ». D’après ses prévisions, d’ici deux ans, l’utilisation de produits phytosanitaires sera totalement supprimée de la production. Une économie qui représente entre 2000 et 3000 € par an.

Cela n’est pas le seul avantage financier. « Avant, entre mai et août, j’engageais un saisonnier à temps complet pour désherber à la main ou à la houe ». Un coût loin d’être négligeable pour une structure de la taille de celle de Frank : « charges comprises, on est autour de 2000 € par mois ». Une tâche désormais réalisée par Oz. « La règle du jeu pour moi, comme pour tout le monde, est de réduire mes coûts de production si je veux continuer à exister ».

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Le travail régulier de l’outil a aussi permis de réaliser de belles butées sur les poireaux : « cette année, on a eu 50% de blancs en plus grâce aux brosses en butée ! C’est un bon argument de vente auprès de mes clients ; Mais c’est une approche globale qu’il faut privilégier avec Oz », explique Franck, « au début, il faut faire du guéret avec les pattes d’oie pour faire de la terre bien meuble et ensuite, on passe les brosses ».

C’est à un véritable réapprentissage que nous invite le maraîcher du Loir-et-Cher : « il faut passer régulièrement, presque tout le temps : même sur une parcelle que vous avez travaillée la semaine précédente et sur laquelle vous ne voyez pas d’herbe, il faut passer l’outil ». Car en retournant le matin la couche superficielle, Oz permet au soleil de l’après-midi de griller les germes. « Ça devient une routine : le matin, on l’amène bosser sur site et dès qu’on a fini de travailler, on le met à charger, comme ça, il tourne tout le temps ». Avec un risque de trop travailler la terre ? « Il n’abîme pas la vie microbienne car il n’est pas trop lourd », répond-il, « les vers de terre le remercient ! ».

Le maraîcher tire le bilan de son achat : « Oz consomme peu, marche à l’électricité et ne nécessite pas de produits phytosanitaires ; il simplifie notre métier et allège la charge de travail : c’est un bon investissement », déclare‑t‑il, « mais il ne faut surtout pas perdre patience ». Apprendre à apprivoiser Oz est un investissement qu’il ne faut pas négliger mais qui en vaut visiblement la chandelle.

« Je suis très optimiste pour le futur, car au bout d’un an, on l’a vraiment bien en main », s’enchante Franck, « pour l’année qui arrive, on pense même faire de la salade sans bâche ». Ce qui représente une économie supplémentaire de 2000 €. Et un pas de plus vers une agriculture raisonnée.

Retrouvez Franck Echard :

La Martinière
41800 Saint-Martin-des-Bois
07 86 85 01 78
echardfranck@gmail.com

Et notre solution de désherbage Oz, c’est par ici :  https://www.naio-technologies.com/oz/