OUTILS – Elle équipe Ted : l’entreprise Bernardoni

Que serait Ted sans ses outils de travail du sol ? On ne sait pas car nous l’avons équipé. Nous nous sommes entourés de diverses compétences, donc celles de l’entreprise Bernardoni qui a conçu un système de relevage sur mesure pour notre robot viticole.

L’histoire d’un spécialiste du travail du sol

En 1986, Claude Bernardoni crée la société qui porte son nom dans le Vaucluse. Mécanicien de formation, il propose de la réparation de machines et matériels agricoles chez ses clients, avant d’évoluer vers la vente de matériel viticole. La rencontre avec Luis Aguilar, fabricant espagnol de machines agricoles à la recherche d’un distributeur en France, marque un premier tournant. « Nous sommes devenus le distributeur exclusif en France de leurs charrues interceps, mais aussi co-constructeur, explique Nathan Bernard, l’actuel gérant de l’entreprise. C’est ainsi que nous avons mis au point un porte outil équipé d’une paire de charrues interceps hydrauliques à parallélogramme et que nous avons vraiment commencer à nous spécialiser dans le travail du sol. »

A son départ en retraite en 2013, Claude BERNARDONI vend son entreprise aux établissements Defrance fmv. Basés en Champagne, ils conçoivent et fabriquent des tracteurs.  « J’ai déménagé à Beaumes-de-Venise, témoigne Nathan Bernard, pour faire évoluer l’entreprise qui jusque-là achetait ses différentes pièces à l’extérieur pour ensuite les assembler. Aujourd’hui, nous concevons, construisons et distribuons nos produits et nous sommes reconnus comme de véritables spécialistes du travail du sol. »

Le partenariat avec Naïo Technologies

La rencontre entre Naïo Technologies et Bernardoni a lieu à Angers en 2017, pendant le SIVAL. Une collaboration entre les deux entreprises commence autour d’un premier projet de robot viticole chenillard. Puis rapidement, le robot viticole enjambeur Ted se développe et Bernardoni conçoit et fabrique un système de relevage et une accroche pour venir y fixer les outils. « Nous avons mené une réflexion autour de systèmes légers et peu énergivores adaptés au poids léger du robot, précise Nathan Bernard. A mes yeux, ce système correspond aux besoins du vignoble. En effet, grâce à l’électricité, il ne pollue pas et il reste léger. C’est ce que j’aime aussi chez Ted : on va travailler plus souvent le sol, mais on ne le tasse pas. »